L’affaire Bompard fait grand bruit. Le maire de Bollène était jugé hier pour discrimination, suite à son refus de marier deux femmes.
Marie Claude Bompard oppose à l’accusation de discrimination, la liberté de conscience. Ce à quoi l’association Mousse répond que la loi est la loi.
Jugée hier, la décision a été mise en délibéré au 23 mars.
Marie Claude Bompard risque 5 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende.
L’affaire, qui concerne tous les maires, mais aussi tous les officiers d’Etat civil, fera jurisprudence. A-t-on droit à une conscience en politique et dans la fonction publique ? Telle est la question de fond.