Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont des difficultés à contrôler leurs mouvements en raison de la mort des neurones qui produisent de la dopamine, un « produit chimique de signalisation cérébrale ». Pour les traiter, un essai est en cours ; il utilise des cellules fœtales provenant de grossesses avortées. Ces cellules sont transplantées chez les patients pour remplacer les neurones morts.
Considérant la controverse éthique autour de cet essai et la « quantité limitée de cellules fœtales avortées », une équipe de l’Institut Karolinska à Stockholm (Suède) a étudié une autre façon de remplacer les neurones dopaminergiques. Les chercheurs ont injecté un virus dans le cerveau de souris dont les neurones dopaminergiques avaient été détruits. Ce virus avait été conçu pour transporter quatre gènes induisant la reprogrammation des astrocytes, des cellules nerveuses de soutien, en neurones dopaminergiques. Les souris ont présenté une amélioration de leurs mouvements, dès cinq semaines après l’injection. Aucun signe de tumeur ni d’autres effets indésirables n’ont été observés. L’équipe a encore du travail pour utiliser sa procédure chez l’homme, mais ses premiers résultats sont prometteurs.