L’université d’al-Azhar en tournée en France pour lutter contre les extrémistes, une vraie bonne idée ?

L’université d’al-Azhar en tournée en France pour lutter contre les extrémistes, une vraie bonne idée ?

Depuis de nombreux mois, la prestigieuse université du Caire, al-Azhar, multiplie ses rencontres avec le Vatican pour un dialogue religieux éclairé en vue de la paix.

Le Grand Imam  le Cheikh Ahmed el-Tayeb, qui s’est rendu auprès du pape François, a reçu également de hauts dignitaires catholiques.

Il envoie aujourd’hui en France, le  Pr Oussama Nabil, directeur de l’Observatoire d’al-Azhar qui se rendra à l’Institut Catholique de Paris le 24 octobre, puis fera une petite tournée en France dans le but de contrer les discours extrémistes.

 

Quoique prestigieuse dans le monde universitaire, la grande université musulmane ne fait pas l’unanimité dans l’Islam et a fort peu d’audience auprès des extrémistes.

La démarche qui conduit le musulman dit modéré à franchir le pas d’une radicalisation qualifiée d’extrémiste n’est pas essentiellement intellectuelle, mais bien plutôt existentielle et identitaire.

La question que pose la venue de ce représentant d’un islam dit modéré, mais réellement intellectuel, est de savoir si cet islam prôné par les intellectuels est bien encore l’islam, ce que réfutent les islamistes d’une part, mais aussi nombre d’intellectuels non musulmans, fins connaisseurs du Coran.

Au-delà donc du débat sur la venue et l’efficacité de cette venue du Pr Nabil, se pose pour nous une question bien plus fondamentale sur la réalité de l’islam. Malheureusement, la volonté de pacification l’emporte sur la recherche objective de la vérité pourtant seule base de la paix durable. L’islam prônée par al-Azhar est-il encore l’islam ? La question n’est pas anodine, car si la réponse est négative, il n’y a aucune chance de trouver là le chemin d’apaisement des extrémistes. 

Pourtant, il semble qu’une réponse fructueuse à ce développement violent d’un islam proche du Coran soit les conversions en masse, mais cachées, au christianisme. Ne faut-il donc pas engager une démarche d’évangélisation profonde des musulmans plutôt qu’établir un entre-deux insatisfaisant pour tout le monde ?

 

La vocation du chrétien n’est-elle pas de conduire au Christ pour construire la paix dans l’édification du corps mystique ?

 

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