Un rapport de Reporters sans frontières
Quatre-vingts journalistes ont été tués dans le monde en 2018: L’Osservatore Romano en italien des 18-19 décembre 2018 dénonce cette violence sans précédent contre des journalistes.
Le quotidien du Vatican cite le rapport annuel de Reporters sans frontières (RSF):.
Plus de la moitié des victimes, souligne L’Osservatore Romano qui cite le rapport, ont été « délibérément prises pour cible et assassinées », comme le chroniqueur saoudien Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre dernier au consulat de Riyad à Istanbul, et comme Ján Kuciak, slovaque, tué à son domicile le 21 février 2018.
Plus de la moitié des victimes de cette année sont enregistrées dans cinq pays : quinze en Afghanistan, onze en Syrie, neuf au Mexique, huit au Yémen et six en Inde. Le rapport de RSF fait également état de six victimes aux États-Unis, dont quatre lors d’une attaque en juin dernier contre le siège du journal « Capital Gazette », dans le Maryland.
Par ailleurs, selon le rapport de Reporters sans frontières, cité par L’Osservatore Romano, jusqu’à 348 journalistes sont emprisonnés dans le monde, avec un record en Chine (soixante journalistes), suivie de l’Égypte (38), de la Turquie (33), de l’Iran et de l’Arabie saoudite (28).
Le Rapport rappelle qu’en 2017, 65 journalistes sont morts dans l’exercice de leur profession. Au total, au cours des dix dernières années, 702 journalistes ont été tués alors qu’ils travaillaient.
Reporters sans frontières est une organisation non gouvernementale à but non lucratif basée à Paris qui promeut et défend la liberté d’information et la liberté de la presse.
Source : Zenit.org