L’institut a reçu son existence légale par la signature de la convention avec l’Institut catholique de Toulouse (ICT), le 5 juin 2012. L’ICT reconnaît la valeur de notre finalité, la consistance de nos programmes et s’engage à valider le certificat de fin d’études.
L’Institut a reçu son existence canonique, ainsi que tout l’Organisme porteur nommé Association de Formation Chrétienne de la Personne (AFCP), le 29 juin 2012 par le décret donné par l’évêque du Mans l’élevant au titre canonique d’Association publique de fidèles.
L’organisme porteur de l’IKW est l’AFCP, fondée en 1992, et existant civilement selon la Loi 1901. L’AFCP a été fondée par Aline Lizotte pour toutes les activités regardant la formation chrétienne de la personne. Elle a commencé son activité par des sessions d’été intitulées Amour Sexualité et Vie Chrétienne qui s’adressaient d’abord aux laïcs. Il y eut une session, puis deux, et maintenant trois. L’activité s’est étendue à la vie consacrée avec un cycle de deux sessions (une par année, sur deux ans) : La personne consacrée et le dynamisme de son affectivité ; Pour sortir de la crise… la comprendre et agir
Les sessions ont engendré des demandes d’accompagnement personnel et une conséquence, la formation d’accompagnateurs. De ce besoin est né l’Institut Karol Wojtyla, Institut d’anthropologie adéquate pour la formation à l’accompagnement de la personne.
La finalité de l’Institut est la formation d’accompagnateurs qui prennent en charge la personne en tant que personne, sujet libre de ses actes, capable d’agir de façon responsable en vue d’un véritable bien. Le moyen indispensable de cet agir est la vertu. La vertu n’est pas une norme morale, mais une énergie réelle que la personne acquiert par des actes libres, lui permettant de choisir le bien et d’éviter le mal. Cependant, tout acte libre est un agir conditionné. Les conditions d’un agir sont organiques (l’organisme corporel), psychologiques (ses puissances naturelles et leur développement in tempore – enfance, adolescence, spiritualité). Un véritable accompagnateur doit pouvoir tenir compte de tous ces conditionnements sans perdre de vue la prééminence des valeurs éthiques et anthropologiques qui sont le bien commun de toute personne humaine.