Mgr Follo, observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO a été invité à tenir une lectio magistralis, en direct via Skype, lors de l’événement organisé par l’Institut Supérieur des Sciences Religieuse S. Maria di Monte Berico de Vicence, sur le thème « Connaître, préserver et mettre en valeur le Patrimoine culturel religieux ».
Dans son intervention – intitulée « L’Etat de l’art du Patrimoine culturel mondial de l’UNESCO – Points de réflexion avec une référence particulière aux sites culturels d’intérêt religieux » – il a notamment évoqué l’histoire et le droit du patrimoine culturel mondial, le patrimoine culturel « immatériel » et la question de l’identité religieuse du patrimoine.
Au fil de sa lectio, il a invité à ne pas réduire l’œuvre d’art religieuse à une « porteuse de beauté » en la privant de sa « valeur religieuse ». « Les biens culturels ecclésiastiques ne sont pas des objets de musée ; leur utilisation est d’une importance particulière … en tant qu’elle est finalisée au développement de l’expérience religieuse », a-t-il souligné.
Valoriser ces biens, a expliqué Mgr Follo, signifie reprendre contact avec cette étincelle originaire où une expérience humaine, dans ce cas l’expérience religieuse , s’est faite forme. (…) S’emparer à nouveau de l’origine de l’œuvre d’art signifie redécouvrir l’événement initial qui en a créé la signification ».
De même, il a appelé à « ne pas réduire l’Etat de la Cité du Vatican à un Musée ‘fossilisé’ ». Il est en effet « aussi bien un lieu pour des touristes et des pèlerins, qu’un lieu de travail, de service à l’activité pastorale du pape et de ses collaborateurs ».
Source Zenith
Notre photo musée d’art religieux de Sées