Les représentants des diocèses de l’Amazonie légale au Brésil sont réunis cette semaine dans l’optique du Synode sur l’Amazonie d’octobre 2019. L’objectif est de partager leurs expériences dans un territoire confronté à de nombreux problèmes environnementaux, économiques et sociaux.
Depuis lundi et jusqu’à jeudi 23 août, les représentants des Églises locales sont réunis à Manaus, au cœur de l’Amazonie brésilienne, pour la 3e rencontre de l’Église catholique d’Amazonie légale, c’est-à-dire le territoire qui regroupe tous les États fédérés brésiliens qui recouvrent ce vaste bassin du fleuve Amazone et recouvert largement par la forêt amazonienne. Les participants doivent partager leurs expériences et approfondir les questions qui seront débattues lors du Synode sur l’Amazonie convoqué par le Pape François et qui aura lieu au Vatican en octobre 2019. Cette rencontre est organisée par le REPAM, le réseau ecclésial panamazonien et par la Commission spéciale pour l’Amazonie (CEA) de la Conférence nationale des évêques du Brésil.
En tout, une cinquantaine d’évêques se retrouvent pour parler des problèmes qui leur sont communs et partager tous les échanges qu’ils ont eu depuis le début de l’année avec les communautés locales. Signe de l’importance de cette rencontre, les évêques accueillent notamment le procureur de la République, Felicio Pontes. Ils doivent s’entretenir également avec les experts qui contribuent à l’élaboration du document préparatoire au synode.
Le cardinal Cláudio Hummes, président du REPAM, reconnait que les attentes sont grandes mais reste persuadé du succès du Synode. Il estime que «le Synode panamazonien sera un processus qui renforcera la communion en Amazonie». «Ce sera une force d’évangélisation. Comme le dit Jésus : “si nous nous unissons, le monde grandira”. Le Synode est une grâce que nous projette dans ce parcours, mais la communion doit croître beaucoup plus, précisément ici, où les solitudes sont encore plus grandes», explique le cardinal.
Source: Vatican News