Une étude menée par l’Université d’Edimbourg sur la contraception masculine, publiée dans The journal of clinical Endocinology & Metabolism, a dû être interrompue fin octobre. Un certain nombre d’hommes se sont plaints d’effets secondaires multiples : sautes d’humeurs, douleurs musculaires, acné, ou encore hausse de la libido.
Pour cette étude, 320 hommes âgés de 18 à 45 ans se sont vus injecter deux hormones : un progestatif, qui réduit la production de sperme en diminuant la testostérone, et parallèlement de la testostérone, pour limiter les effets secondaires du progestatif et maintenir les caractères sexuels secondaires masculins.
Mario Philip Reyes Festin, chercheur à l’Organisation Mondiale de la Santé, explique qu’il faudra certainement plusieurs années avant que la contraception masculine puisse être utilisée comme méthode de contraception, tout en exprimant des réserves quant à la disparition complète des effets secondaires (cf. Une contraception masculine pour 2017 ?).