Depuis bientôt deux ans, nos vies sont malmenées par de nombreuses incertitudes, par cette peur de la maladie, voire de la mort, au point « d’en oublier parfois de vivre » comme on le dit souvent.
Notre vie quotidienne a été bousculée, par la pandémie, évidemment, mais aussi et surtout par ses conséquences : distanciation, nouveaux modes de travail, règles changeantes.
Quand nous pensons enfin tenir le bon bout pour revenir à une vie normale, celui-ci nous échappe à nouveau.
Alors nous profitons de la moindre opportunité pour voir ceux que nous aimons sans savoir quand et comment nous les reverrons, en face à face ou en ligne ?
Incertitudes, connexion constante, bruits incessants, lumières artificielles de la ville… Dans ces abîmes, les abbayes semblent plus que jamais des havres où s’ancrer pour parfois survivre et même repartir plus forts.
Déjà bien avant la pandémie, les abbayes ont traversé les siècles en demeurant de véritables cairns, des boussoles, des repères pour l’être humain qui s’égare si souvent dans ce monde.
Grâce à leur rythme de vie, à leur travail et à leur prières bien sûr, les moines demeurent les plus en phase avec la Création, avec le réel, avec la terre, loin des artifices de la ville qui nous déracinent.
Depuis deux ans, et malgré les restrictions sanitaires, les hôtelleries monastiques ne désemplissent pas, bien au contraire,quand leur accès demeure possible bien sûr.
Outre l’intérêt de leur productions diverses qui attirent, les abbayes accueillent beaucoup aussi ; des personnes seules venues quelques jours, tout simplement pour se reposer, goûter le silence et la quiétude ; des jeunes ou des moins jeunes, des couples, des célibataires ou encore des étudiants, tous en quête de ressourcement, voire d’accompagnement spirituel.
En ce début d’année, en guise de résolution, offrons-nous un temps au port, auprès de Dieu, grâce à ces abbayes, pour mieux affronter la houle de nos vies !
François-Louis & Noémie,
Consultants Bilans Ephata
Révélez vos talents !