Dans l’Oise, l’Eglise catholique a ainsi mis en place une “école de vie” : un parcours d’un an, après le lycée, et qui permet aux bacheliers de s’interroger sur leur futur avant de se replonger dans le système éducatif.
“Ça ne va pas être une année de perdue”. Marguerite, 17 ans, fait partie des jeunes qui ont rejoint cette école de vie. À la sortie du lycée, après un bac littéraire, la jeune femme se sentait complètement perdue dans son orientation. Elle a donc opté pour un an d’internat aux côtés de six autres jeunes dans l’école Don Bosco à Trie-Château. Elle y fait les vendanges, rencontre des médecins, des économistes ou encore des théologiens, chaque formation étant assurée par des professionnels venus de l’extérieur. “Je vais commencer mes études un an plus tard. Ça ne va pas être une année de perdue, on est formés à plein de niveaux très différents. On a une culture générale incroyable et, finalement, ça nous apprend à nous connaitre nous-même”, raconte-t-elle à Europe 1.
Gagner en maturité. L’objectif : choisir le plus sereinement possible son orientation professionnelle. “Il y a un vrai problème de maturité. Quand on est en Terminale, on est dans le cocon familial et on n’est pas encore assez solide pour se projeter et savoir où on veut aller”, analyse Véronique Leguay, la directrice de cette école de vie. “Je crois qu’il est de plus en plus nécessaire de s’arrêter un an pour se dire où l’on veut vraiment aller, et connaitre le monde”, ajoute cette responsable. En six mois de formation, les jeunes ont déjà avancé dans leur réflexion. Ainsi, Marguerite pense se diriger vers le domaine de l’architecture d’intérieur. Ses camarades, eux, penchent plutôt pour des études dans l’archéologie, dans l’édition ou encore dans le paramédical.