Certains lecteurs ont été surpris et même exaspérés de voir qu’il avait fallut une intervention d’observateurs vigilants pour que soit retiré du livret de la rencontre mondiale des familles de Dublin, le matériau LGBT. Et il est vrai que sans un regard attentif et la volonté de faire retirer ce matériau, pour le moins incongru dans ce contexte, de nombreuses familles auraient reçu un message déplacé. Mais nous retrouvons ces infiltrations LGBT partout et il appartient aux parents, aux enseignants et à chacun d’être particulièrement attentifs. Le MRJC, qui a fait tant parler de lui ces dernières semaines, comme bien d’autres mouvements reconnus par l’Eglise de France et d’ailleurs, ne perçoivent pas toujours ce qu’il y a de pervers dans ce qu’ils pensent, souvent de bonne foi, être un acte de charité, d’ouverture et de tolérance. Trois mots que nous avons fini par transformer en maux, précisément, parce que la bonne foi n’est pas toujours la vraie foi. Le Christ, ne nous invite-t-il pas à arracher notre œil s’il risque de nous conduire en enfer ? Il s’agit ici d’être attentif à ne pas laisser nos enfants, mais aussi nous-mêmes, être gangrénés par un procédé qu’utilise tous les mouvements subversifs, « habituer à ». Habituer à fréquenter l’idée homosexuelle, habituer aux images transgenres, bref banaliser et amalgamer le bien et le mal.
Cette politique d’infiltration des mouvements LGBT, sous couvert d’accueil et de tolérance, creuse son sillon jusque dans les redoutes les mieux gardées. Nous avons bien failli la retrouver à Dublin, mais nous la voyons, consciemment ou non, absolument partout et dangereusement présente dans tout ce qui touche à l’éducation des enfants, à commencer par la dramatique éducation, non pas sexuelle, mais pornographique. Du lobby homosexuel, instrumentalisé par bien d’autres lobbys, part une multitude de revendications déstructurantes pour la personne humaine, la famille et la société dans son ensemble. Il est vital que chacun puisse être attentif et dénoncer ces troubles à l’éducation. En tout cas, il nous faut être sensibles au fait que, subrepticement, ils placent leurs pions. Et si nous ne voulons pas devenir une citadelle assiégée de l’intérieur comme de l’extérieur, si nous ne voulons pas nous laisser submerger par une minorité agissante qui joue sur la victimisation pour avancer, il nous faut être vigilants et soutenir ceux qui se battent, à commencer par les évêques qui ont le courage depuis quelques temps de dire stop à la falsification du message de vie et de vérité dont l’Eglise est l’un des derniers remparts.
Cyril Brun, rédacteur en chef