https://www.youtube.com/watch?v=sMKGGv1Y6M4
Il y a 104 ans maintenant que les catholiques célèbrent une journée spéciale du migrant et du réfugié, pour beaucoup dans l’indifférence générale. La plupart des fidèles n’en entendent parler que le jour J, parfois à l’occasion de l’homélie, ou plus souvent par un appel lancé en fin de messe, par des associations œuvrant pour l’aide aux migrants. Depuis le pontificat du pape François, ce thème est devenu une source de conflit et de lourdes tensions à l’intérieur du monde catholique. Entre l’excès de prudence et l’excès d’ouverture, le fidèle a bien du mal à se situer dans un contexte politique très particulier qui doit faire face à une situation migratoire gigantesque, mais surtout d’un type nouveau. Le pape, dans ses discours, oscille entre accueil massif et prudence, non sans certaines contradictions. Parlant souvent avec la spontanéité du cœur, il est quelque fois obligé de revenir sur ses paroles que les média se sont empressés de colporter et parfois déformer. Demeure que le souverain pontife s’est personnellement engagé dans ce combat en faveur des migrants, donnant une connotation très politique à ses discours. Si les catholiques avaient, jusque-là, fait profil bas sur d’autres sujets polémiques du pontificat, les déclarations du pape sur l’accueil des migrants ne passent pas pour la grande majorité des occidentaux, parmi lesquels commencent à se trouver des évêques. Tandis que les italiens sont vent debout contre les récentes déclarations de l’évêque de Rome, de nombreux fidèles se sont exprimés depuis longtemps sur le sujet, comme nous le retraçons dans notre dossier spécial migrants.
Quel est donc le problème ? Bien entendu le flot massif de réfugiés ne permet pas un accueil et moins encore une intégration correctes. Le nombre rend cela impossible. L’origine géographique crée des tensions propres au choc des cultures, mais surtout, la religion des migrants est, en elle-même, un problème. L’Islam ne veut pas s’intégrer et est entré dans une ère de conquête revendiquée, dont l’afflux de migrants, qui ne sont en rien des réfugiés, est une des armées rampantes. Aussi, poser la question en termes d’accueil du migrant ou du réfugié est un leurre. Bien entendu que le catholique a une culture de l’accueil par sa génétique charitable. Mais le fidèle est aussi appelé à défendre sa foi, sa culture, sa civilisation chrétienne. L’intervention de Marie à Lépante devrait suffire à nous convaincre. Et nous sommes actuellement face à cette problématique vitale, comme face aux francs-maçons, du reste. La dialectique du migrant est un brûlot de diversion, permettant à l’islam d’affermir ses positions sur notre propre sol. Nous ne sommes pas dans une dynamique d’accueil du réfugié, pour l’écrasante majorité des migrants, mais face à l’obligation de défendre notre foi et notre culture. On brandit l’horreur des guerres de religions pour calmer les catholiques, mais qui ne voit que nous sommes déjà entrés dans la première phase de cette guerre et que la seconde, armée et violente aura bien lieu si nous persistons dans cette dialectique mortifère de l’accueil de personnes qui ne demandent nullement l’accueil, mais qui veulent la place ? Le christianisme ne perdra pas devant l’islam, c’est impossible car Dieu est pour son peuple, pour peu que le peuple se rappelle qu’il est son peuple. Méditer les heurs et malheurs du peuple hébreu, peuple à la nuque raide, pourrait susciter le sursaut salvifique qui nous fait aujourd’hui défaut. Accueillir suppose de discerner. Et le premier discernement, dans notre contexte mondial actuel porte bien sur les intentions des migrants, comme de ceux qui facilitent un tel mouvement. Faute d’une telle sagesse élémentaire, nous revivrons, à nos dépends, la prise et le massacre de Troie.
Cyril Brun, rédacteur en chef