La grâce et la culture, la beauté et l’harmonie, la courtoisie et l’élégance, la sobriété et l’excellence, tout cela n’est plus en cet âge que vieillerie raillée.
Le beau de cette génération est difforme quand le laid d’autrefois se veut d’aujourd’hui la norme.
A la paix de l’harmonie a succédé la rupture heurtée du non-sens qui d’absurdités toujours plus se nourrit. La simplicité du vrai est poussée au rebut par l’artifice du trompe-l’œil. La vie a déserté le monde, expulsée au loin par l’illusion défigurant toujours plus le bien qui sans la vérité toujours parait vêtu de deuil.
Cet âge, en refusant le réel et sa dureté, s’est interdit le vrai et le beau, fuyant avec les aspérités du monde la grandeur de sa sagesse qui dans les tribulations tenait droit envers et contre tout l’innombrable lignée de son antique aïeul.
Il y eut un âge où le monde était la vie, mais voici un âge où le monde fuit la vie.
Le monde qui est n’est plus quand ce monde qui semble pourtant n’est pas. L’illusion qui nourrit la fuite n’a jamais qu’asphyxié l’homme sans pour autant le dispenser des contingences du réel qu’il fuit.
Il y eut un monde qui n’est plus et qui pourtant seul est parce que la vérité se tient en lui.
Qui alors de l’ombre ou du théâtre est condamné au filigrane de la vie ? Du fugitif hagard du réel ou du captif assiégé de la pantomime, la confluence violente a vidé le premier de la vérité et étouffé le second du mensonge.
Il fut un monde qui dans la tourmente disparaît et qui pourtant seul est. Il est une illusion qui dans la tempête tonitrue et qui pourtant jamais ne fut. De l’ouragan du vent ne demeurent que les fondations solides du vrai qui ténues et affaiblies jamais ne sont anéanties, car seul le vrai est quand le faux lui ne présente à jamais que du non-être.
C’est pourquoi, contre la désespérance ou la fatalité qui parfois nous guettent, InfoCatho propose dans sa rubrique formation de quoi donner consistance à ce monde réel qui tend à devenir évanescent. Parallèlement, avec nos rubriques ” Eglise dans le monde” nous percevons que si l’Occident sombre dans une certaine opacité, l’Afrique ou l’Asie nous rappellent souvent où se trouve le chemin, la vérité et la vie.