40 000 marcheurs pour la vie, un bon million contre la loi Taubira, la France catholique se bouge et, malgré l’omerta médiatique, cela finit par se voir. Mais il y a aussi une ébullition, plus discrète, qui se déploie sur notre bonne terre de France. Si vous regardez notre carte agenda, le pays est couvert d’initiatives multiples, dont nous ne pouvons relayer qu’une infime partie. Qu’elles viennent des diocèses, des paroisses, des mouvements, des communautés ou congrégations religieuses, ou de fidèles, c’est par milliers que se comptent ces propositions. Des formations, des débats, des conférences participent, parfois très localement, dans de petits villages, à la formation du peuple de Dieu. Depuis quelques temps, nous assistons à la réouverture de tout petits sanctuaires, au redressement de calvaires ou encore à la résurgence de vieilles processions. L’ouverture de lieux de charité ou de formation, des espaces d’accueil, des sites d’entraides ou encore des chaînes de prière couvrent la France des grandes villes aux petites chapelles de campagne. C’est discret, cela passe bien en dessous des radars médiatiques, mais quel dynamisme et quel foisonnement proposé « à portée de main » pour tous !
Nous prenons beaucoup de plaisir à relayer cette floraison que nous sélectionnons pour sa conformité avec le magistère de l’Eglise, mais dont le parterre de fleurs est tel que les 3000 annonces publiées en un an ne couvrent qu’une infime partie de cette réalité vivante de notre Eglise qu’on décrit pourtant bien souvent comme un cadavre en décomposition. Merci aux lecteurs qui nous relaient ces informations. Merci aussi à ceux qui nous envoient des comptes rendus de ces événements. Cela permet de partager ce dynamisme et pourquoi pas de donner des idées. Cette effervescence, ne serait cependant pas complète et risquerait de n’être qu’un activisme sans lendemain si elle ne comprenait autant d’activité que de prière. Aux côtés des processions, des retraites, des messes votives, les adorations et veillées de prières se multiplient.
Non ! Malgré la grisaille du monde et les malheurs de notre Eglise, les catholiques de France ne sont pas morts. Non seulement ils ne se contentent pas de survivre, mais ils sont plein de vie, sans doute parce que nourris d’espérance et, par la vie sacramentelle, de la force vivifiante du Christ Lui-même.
Cyril Brun, rédacteur en chef