Le Pape François a assuré de sa présence pendant toute la durée de cette rencontre internationale, qui se tiendra dans la salle du synode au Vatican.
Le prochain sommet sur les abus dans l’Eglise et la protection des mineurs approche à grands pas au Vatican. Dans un communiqué publié ce mercredi à la mi-journée, le directeur par intérim de la salle de presse du Saint-Siège Alessandro Gisotti a transmis quelques informations sur le déroulement de cette rencontre internationale. Le comité d’organisation de ce sommet s’est réuni le 10 janvier dernier. Au terme de leur réunion, ils ont été reçus par le Pape François et ont pu lui faire part de l’avancée de leurs travaux.
Cette rencontre, a précisé Alessandro Gisotti, prévoit des temps en session plénière et des réunions en groupes de travail, ainsi que des moments de prière commune avec l’écoute de témoignages. Une liturgie pénitentielle sera également organisée et une messe finale cloturera l’évènement. Le Pape François a assuré de sa présence pendant toute la durée de la rencontre, a également souligné le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. Le Pape qui a par ailleurs confié au père Federico Lombardi le rôle de modérateur lors des sessions plénières de la rencontre.
Du 21 au 24 février, ce sommet international réunira autour du Pape les présidents des conférences épiscopales du monde entier, les chefs des Églises catholiques orientales, les principaux responsables de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège et de la Curie romaine, les représentants des supérieurs et supérieures généraux des congrégations religieuses, des experts, mais aussi des victimes d’abus sexuels.
Outre le communiqué de la salle de presse, son directeur à également rappelé les objectifs de cette rencontre dans une déclaration devant les journalistes.
Voici le texte intégral de la déclaration d’Alessandro Gisotti:
«La Rencontre du mois de février sur la protection des mineurs a un objectif concret : le but est de faire en sorte que tous les évêques sachent, de manière absolument claire, ce qu’il faut faire pour préveniret combattre le drame mondial des abus sur les mineurs. Le Pape François sait qu’un problème global ne peut être affronté qu’avec une réponse globale. Et il veut que cette Rencontre soit une réunion de Pasteurs, non pas un congrès d’études. Une rencontre de prière et de discernement, catéchétique et opérationnel.
Pour le Saint-Père, il est fondamental de faire en sorte qu’en retournant dans leurs pays, dans leurs diocèses, les évêques venus à Rome soient conscients des règles à appliquer et accomplissent ainsi les pas nécessaires pour prévenir les abus, pour protéger les victimes et pour s’assurer qu’aucun cas ne soit couvert ou occulté.
En ce qui concerne les grandes attentes qui entourent cette Rencontre, il est bon de souligner qu’il ne s’agit pas pour l’Église d’un point de départ dans sa lutte contre les abus. Cette Rencontre sera une étape d’un chemin douloureux, mais sans aucun temps d’arrêt, que l’Église est en train de parcourir avec détermination, depuis plus de quinze ans».
Source : Vatican News