« La protection des civils devrait être l’un des éléments centraux des mandats de maintien de la paix », a affirmé Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège, dans le cadre de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 26 octobre 2016. Il a insisté sur la « grave responsabilité, d’abord pour les États et pour la communauté internationale, de défendre ceux qui sont exposés à des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, le génocide et le nettoyage ethnique ».
Intervenant sur « la question des opérations de maintien de la paix sous tous leurs aspects », le représentant du Saint-Siège a constaté que « de plus en plus de victimes [des conflis] sont des civils innocents » et que les femmes et les filles souffraient « de manière disproportionnée des ravages du conflit, car elles sont particulièrement ciblées comme tactique pour inciter à la peur et écraser leur volonté ».
Il a alors appelé la communauté internationale à « des initiatives visant à renforcer le rôle des femmes dans la diplomatie préventive, les efforts de médiation et les mesures de consolidation de la paix et de réconciliation post-conflit. Le rôle des femmes dans la paix et la sécurité ne devrait pas être une réflexion après coup ou tout simplement considéré comme quelque chose de politiquement correct, mais comme une contribution essentielle à tous nos efforts pour épargner à notre monde d’autres fléaux de guerre et de violence ».