Monseigneur Dubost, chargé des relations avec l’Islam par la conférence des évêques de France, préparait depuis de nombreux mois la rencontre des membres du CFCM avec le pape François.
C’est donc ce jeudi 3 novembre que le président du CFCM, Anouar Kbibech, rencontre le pape François et le cardinal Tauran, chargé du dialogue avec l’islam.
Une rencontre préparée avant l’assassinat du père Hamel donc qui se veut un geste symbolique tant du côté catholique que du côté musulman.
Il s’agit de montrer qu’on ne peut assimiler islam et violence, selon la volonté du Saint-Père lui-même. C’est cette même volonté qui a suscité l’invitation d’une caravane de la paix, venue d’al-Azhar en France. A ce propos nous avons rapporté dans un articles récent combien cette université, pont du dialogue entre Rome et l’islam, n’était pas si claire que cela sur le pacifisme.
Le pape François vient de tempérer ses propos sur l’accueil des réfugiés par un appel à la prudence. Peut-être faut-il aussi considérer qu’au-delà d’amalgames faciles, il existe bel et bien une violence dans le Coran lui-même. C’est ici un enjeu de vérité qui comme partout pourrait bien rendre effectivement le dialogue plus libre, parce que plus vrai avec l’islam.