Le pape François exhorte la Fédération européenne « Un de nous » (« One of Us ») pour la vie et la dignité de l’homme, à poursuivre son travail afin que toute vie « soit respectée et soignée avec tendresse ».
C’est ce qu’il a demandé en s’adressant à seize membres du comité exécutif de la Fédération reçus en audience dans la salle jouxtant sa bibliothèque privée le vendredi 18 mai 2018, indique Vatican News en italien du 22 mai.
« Notre culture aujourd’hui, a dit le pape, est une ‘culture du rejet’, alors que lutter pour la vie c’est lutter pour une culture où toute vie doit être respectée. Aujourd’hui dire cela semble un langage ‘martien’. Votre travail, c’est de faire atterrir cette idée dans une culture sélective. »
En faisant une vive allusion au suicide assisté, parfois pratiqué en cachette à l’égard de personnes âgées, le pape s’est exclamé : « Excusez-moi ! Quand je parle de ces choses, je m’échauffe trop et je perds le sens de la diplomatie. »
Après la bénédiction, indique un communiqué de One of us, le pape François « a donné un chapelet à chacun des membres présents, y compris le plus jeune participant, encore dans le sein » de sa mère.
Au cours de la rencontre, Carlo Casini, fondateur et président honoraire de la Fédération, a dénoncé le fait que « la vie à naître est maintenant attaquée par les puissances économiques » et, par conséquent, a-t-il estimé, il est nécessaire de compter sur « la relation étroite avec l’Église et sa force », indique la note.
Cette rencontre avec le pape a eu lieu à la veille du quarantième anniversaire de l’approbation de la loi sur l’avortement 194 par le sénat italien. Bien loin d’être un « droit », l’avortement, explique l’avocat expert en bioéthique Marcello Palmieri à Vatican News , « est et reste un choix dramatique et extrême ».