Par Sur le bureau du pape François, une image de Saint Joseph endormi veille constamment sur le souverain pontife. “Même endormi, il prend soin de l’Eglise !”, clamait celui-ci lors de son voyage aux Philippines en 2015.
Le pape François est connu pour sa grande dévotion envers le père nourricier du Christ et le saint patron de l’Eglise universelle. Déjà, élu par le conclave après la démission de Benoît XVI en mars 2013, il célébra sa messe d’investiture lors de la solennité de Saint Joseph, le 19 mars. Une coïncidence qu’il qualifie de “bonté du ciel” en 2022. Dans son homélie, il souligna les nombreuses qualités de ce grand saint qu’il fallait connaître et imiter : un humble et discret protecteur, armé d’une fidélité sans relâche, un travailleur consciencieux au grand coeur. Le pape le voit comme un ami, une aide confiante, un relais sûr vers le Ciel.
En sus, le tout premier décret liturgique de son pontificat fut proclamé le 1er mai 2013, le jour de la fête de Saint Joseph travailleur. Ce décret stipulait que le nom de Saint Joseph devait être ajouté aux prières eucharistiques après le nom de la Bienheureuse Vierge Marie, tels qu’ils apparaissent dans la troisième édition typique du missel romain. Puis, en juillet de la même année, il consacra le Vatican à Saint Joseph et à Saint Michel Archange.
Le 8 décembre 2020, à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de Saint Joseph par le pape Pie IX comme patron de l’Eglise universelle, le pape François publie l’encyclique Patris corde, avant d’annoncer l’institution de l’année de Saint Joseph.
Quelques jours avant d’être hospitalisé à Gemelli, le souverain pontife soulignait la confiance absolue de Saint Joseph envers le Bon Dieu et invitait les fidèles à prendre exemple.
