Dans l’avion qui le ramenait de son voyage à Rabat, au Maroc, le 31 mars dernier, le pape François a évoqué les « menaces contre l’objection de conscience des médecins » qui concernent tant les pays musulmans que les pays européens.
La liberté de conscience et la liberté religieuse « ne se limitent pas à la seule liberté de culte » a-t-il rappelé. Il faut également que chacun puisse « vivre selon sa propre conviction religieuse ». Il s’est alors inquiété du « retour en arrière que nous, chrétiens, nous faisons, quand nous revenons sur la liberté de conscience ». « Pensez aux médecins et aux institutions hospitalières chrétiennes qui n’ont pas le droit à l’objection de conscience, par exemple pour l’euthanasie », a-il déclaré, avant d’ajouter : « nous courons le danger que certains gouvernements retirent la liberté de conscience qui est le premier pas vers la liberté de culte ».