Le pape a écrit sur le concile de Nicée

Le pape a écrit sur le concile de Nicée

Le pape a publié une lettre apostolique sur le Concile de Nicée, In Unitate Fidei, dans laquelle il souligne l’importance de ce concile, non seulement dans l’histoire de l’Église, mais dans la foi même de chaque chrétien.

Un concile important dans l’histoire de l’Église

Pour Léon XIV, Nicée est survenu au cours de «l’une des plus grandes crises de l’histoire de l’Église du premier millénaire», faisant référence à la crise arienne.

Le pape rappelle ainsi que l’hérésie d’Arius était quelque chose de plausible pour les mentalités de l’époque:

Arius, un prêtre d’Alexandrie d’Égypte, enseignait que Jésus n’est pas vraiment le Fils de Dieu, bien qu’il ne soit pas une simple créature ; il serait un être intermédiaire entre le Dieu inaccessible et nous. Par ailleurs, il y aurait eu un temps où le Fils “n’était pas”. Cela correspondait à la mentalité répandue à l’époque et semblait donc plausible.

Ce concile a permis de réaffirmer la «foi en un Dieu unique» pour souligner «que Jésus est le Fils de Dieu en tant qu’il est «de la substance (ousia) du Père […] engendré, non créé, de même substance (homooúsios) que le Père».

Mais le Concile de Nicée n’est pas qu’un simple panorama historique, comme le souligne fort justement Vatican News. En effet, il existe un lien entre «la liturgie et la vie chrétienne» comme on le voit avec le Credo de Nicée et de Constantinople. «Qu’en est-il aujourd’hui de la réception intérieure du Credo?», s’interroge le pape soulignant que «pour beaucoup, Dieu et la question de Dieu n’ont presque plus de sens dans la vie». Le pape cite même la constitution Gaudium et Spes qui rappelle que «les chrétiens sont au moins en partie responsables de cette situation, car ils ne témoignent pas de la vraie foi et cachent le vrai visage de Dieu par des modes de vie et des actions éloignés de l’Évangile».

L’appel à la vie cohérente des chrétiens 

«Des guerres ont été menées, des personnes ont été tuées, persécutées et discriminées au nom de Dieu au lieu d’annoncer un Dieu miséricordieux», souligne le pape qui indique que l’«on a parlé d’un Dieu vengeur qui inspire la terreur et punit». Or «le cœur du Credo de Nicée-Constantinople» est «la profession de foi en Jésus-Christ, notre Seigneur ».  Le credo de Nicée est aussi un texte qui engage le chrétien.

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