C’est ce qu’assure Nicolas Faget, porte-parole de l’Association des parents gays et lesbiens (APGL).
Il faut d’abord décrocher l’agrément, étape qui dure en moyenne neuf mois. Puis il faut passer passer devant un “conseil de famille”, instance composée d’élus du conseil départemental, de membres d’associations de pupilles de l’État et de familles adoptantes ainsi que de professionnels de la protection de l’enfance. Jean-Marie Müller, qui préside le conseil de famille de Meurthe-et-Moselle, explique :
“On n’a rien contre les couples de mêmes sexe, mais tant qu’on aura des couples jeunes, stables, avec un père et une mère, on les privilégie”.
Et oui, un enfant a droit à un père et une mère.
Ceux qui veulent adopter à l’étranger doivent composer avec un nombre restreint de pays : seuls le Brésil, la Colombie, l’Afrique du Sud, le Portugal, l’État de Mexico et quelques États des États-Unis acceptent l’adoption par des LGBT.
Depuis 2013 et la loi Taubira, le nombre d’enfants adoptés à l’étranger a chuté de 50 %, tombant à 685 l’an passé, selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères.
C’est pourquoi ils militent aujourd’hui pour la légalisation du marché de la procréation, PMA et GPA.