Notre-Dame de Rocamadour est le symbole de la protection des marins. Elle a un vrai sens pour les navigateurs qui partent pour une course aux conditions extrêmes. La venue de la Vierge de Rocamadour aux Sables, en octobre, avait attiré beaucoup de monde, sans doute parce que le périple qu’allaient accomplir les skippeurs est des plus difficiles.
La semaine dernière, le lendemain de l’arrivée de Sébastien Destremau, dernier concurrent de ce Vendée Globe, qui a réalisé son tour du monde en 124 jours, Jacques Carraës, directeur du Vendée Globe, est allé avec l’équipe de la direction de course à l’église des Sables-d’Olonne pour une messe. À la fin de la célébration, le Père Vincent Lautram, curé de la paroisse, l’a invité à venir vers l’autel pour déposer la « clé des océans » aux pieds de la Vierge de Rocamadour. C’était pour lui une façon symbolique de remercier la Vierge pour avoir protégé les skippeurs de ce Vendée Globe. Pour lui en effet, sur un tour du monde en solitaire et sans assistance, on ne passe pas à tous les coups. Le fait qu’il n’y ait pas eu de souci majeur, que tout le monde ait pu rentrer à la maison sain et sauf, est le signe d’une certaine bienveillance.