Début janvier, à l’occasion de l’entrée en fonction du dicastère pour le développement intégral en lieu et place de quatre anciens dicastères, nous présentions ses nouveaux contours et ce fait exceptionnel, conforme à la volonté du pape, de se réserver la question des migrants.
Le cardinal Turkson explique ici la cohérence de cette fusion et les aspects pratiques de la nouvelle organisation.
Extraits
« Nous n’avons pas cherché à faire un conglomérat de quatre dicastères, mais à formuler à nouveau la vision sociale de l’Église pour créer une seule réalité », affirme le cardinal Peter Turkson, préfet du nouveau dicastère pour le service du développement humain intégral.
Le card. Turkson évoque les premiers pas du dicastère dans un entretien à l’agence italienne Sir le 6 février 2017. « C’est un grand défi, dans un sens positif, affirme-t-il. Le pape veut intégrer les quatre structures liées au développement intégral de l’homme. Notre tâche est de rendre cela possible. »
Un « unique organigramme » a été développé, poursuit le cardinal, « parce que tous les dicastères ont quelque chose en commun : tous font des études et des recherches, tous organisent des séminaires et des congrès. D’un côté, il y aura le secteur pour le développement et la recherche et, de l’autre, les différentes formes d’apostolat: charité, miséricorde, personnel de santé, les projets créés par les divers papes. »
Le pape François souhaite que « dans cette fusion personne ne perde son travail », précise le préfet. Donc, « il faut replacer les personnes et les former à de nouvelles tâches ». « C’est un travail très intéressant », ajoute-t-il.