Le cardinal Parolin s’est récemment exprimé sur l’actualité internationale. Ainsi, il a parlé de l’inculpation par la Cour pénale internationale (CPI) du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Pour le Secrétaire d’État du Saint-Siège, Rome «prend note de ce qui s’est passé», mais ne se prononce pas sur le mandat d’arrêt émis pour crimes de guerre.
Condamnation de l’antisémitisme et refus de la guerre
«Ce qui nous préoccupe et nous intéresse, c’est que la guerre prenne fin rapidement» a affirmé le cardinal Parolin qui a aussi rappelé que l’Eglise catholique condamnait de manière «claire» l’antisémitisme. «Nous l’avons toujours condamné, nous continuerons à le faire», car Rome «cherche précisément à créer les conditions pour qu’il y ait vraiment une condamnation sérieuse et une lutte sérieuse contre ce phénomène».
Prudence sur les accusations de génocide portée contre l’État hébreu
Le cardinal Parolin a aussi expliqué les récentes paroles du pape François qui évoquait l’opinion «certains experts» qui considéraient que «ce qui se passe à Gaza a les caractéristiques d’un génocide», tout en affirmant que les faits doivent être «étudiés attentivement pour déterminer si cela correspond à la définition technique formulée par les juristes et les organismes internationaux». Le cardinal Parolin souligne donc «qu’il faut étudier ces choses, parce qu’il y a des critères techniques pour définir le concept de génocide». (Nota: la qualification de génocide exige plusieurs critères dont un relatif à l’intentionnalité du génocide.)