Aux Etats-Unis, des parents attaquent le Planned Parenthood à cause d’un avortement raté et réclament 765 000 $ de dommages et intérêts au titre des frais nécessaires pour élever l’enfant. En février 2016, Bianca Coons et son compagnon Cristobal Ruiz ont réalisé une IVG médicamenteuse à Albuquerque au Nouveau-Mexique pour avorter d’un fœtus de six semaines « qu’ils n’avaient pas les moyens de garder ». Ils avaient choisi cette clinique, située à 700 km de leur domicile, pour éviter le délai de réflexion obligatoire chez eux, qui aurait conduit à l’avortement d’un fœtus plus âgé. La clinique d’avortement lui a donné la première pilule, et lui a prescrit la seconde, à prendre plus tard à domicile.
Prise de nausée et de vomissements, elle se rend aux urgences près de chez elle et découvre que le bébé est là, toujours vivant. Par téléphone, le Planned Parenthood, recommande alors la prise de la deuxième pilule. Qui ne suffit pas. Le Planned Parenthood propose d’offrir gratuitement une deuxième IVG, mais les parents n’ont pas les moyens de refaire le voyage, et surtout la mère « ne pouvait moralement plus accepter aucun acte qui aurait mis fin à la vie de son fœtus âgé de neuf semaines ».
Le petit garçon est né un mois avant terme, sa jaunisse et des soucis de sucre dans le sang ont potentiellement un lien avec la tentative d’IVG. L’échec de l’avortement aurait « porté atteinte aux intérêts des plaignants dans la planification familiale et budgétaire de l’avenir de leur famille ».
Métro, Jimmy McCloskey (21/02/2019) – Couple sue abortion clinic for cost of raisong baby after unsuccessful termination
Lu sur généthique.org