Les tribunes n’engagement que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la position d’Infocatho. Soucieux du débat et au coeur du monde, Infocatho partage des points de vue qui peuvent nourrir le débat entre catholiques de bonne volonté.
de Florian Toumit:
La France est prise en tenaille entre le marteau mondialiste (États-Unis, Union européenne) et l’immigration massive voulue par ces mêmes élites cosmopolites (les républicains du XIXe siècle, d’essence maçonnique, parlaient déjà de République universelle). La destruction des États-nations par des entités supranationales est un phénomène très avancé dans le monde occidental : Union européenne, ALENA, Union eurasienne et le fameux traité transatlantique. Ce phénomène tend à se développer sur toutes les régions de la terre, avec l’Union africaine et la naissance programmée d’une monnaie mondiale (dont The Economist avait fait sa une en 1988 et le Dmitri Medvedev, alors président russe, avait présenté un exemplaire d’une monnaie mondiale « Unité dans la Diversité » lors de la réunion du G8 en juillet 2009 à L’Aquila, en Italie).
La laïcité attaque le catholicisme, donnant la possibilité à l’islam de s’implanter durablement, par le haut et par le bas, sapant et niant les racines chrétiennes de la France. Il n’est pas question, dans ces lignes, de geindre mais, plus honnêtement, de ne pas mourir sans réagir.
Les sursauts se multiplient, notamment via La Manif pour tous, et, comme l’appelle Adrien Abauzit, la nouvelle opinion publique par la multiplication des sites (de qualité) de réinformation et d’éditoriaux, et il se pourrait que cette lame de fond gagne, un jour, au moins, une partie des élites.
Et cette lame de fond de refrancisation doit retrouver l’essence même de la France, de son âme – autant dire l’esprit catholique. L’anticatholicisme est, par définition, antifrançais. L’on peut ne pas être catholique et être totalement français, à condition de ne pas être hostile au catholicisme. Face à la foi que l’anti-France (ultrarépublicains, musulmans non francisés, gauchistes ou autres abrutisseurs de notre jeunesse) a en sa propre destinée, nous devons remettre le catholicisme au centre de notre esprit et de notre culture.
Source: Boulevard Voltaire