Dans son homélie de la maison Sainte-Marthe du 21 Octobre 2016, le Saint-Père appelle à la magnanimité. une vertu fort peu connue qui pourtant replace l’humilité à sa juste mesure, loin du misérabilisme et de la médiocrité.
La Magnanimité est une disposition du cœur qui nourrit l’audace et l’espérance, comme le rappelle saint Thomas d’Aquin, ici résumé par Mgr Bruguès
Le magnanime a grand cœur, il lui est désagréable de recevoir sans pouvoir rendre davantage. Le magnanime ne paraît jamais surchargé : il ne manque jamais d’accomplir les tâches qui l’attendent, mais il préfère réserver ses forces aux grandes entreprises. Il n’aime guère la familiarité et ne peut souffrir la bassesse d’âme, qui se répand en flatteries et en affectations ; il est à l’aise avec tout le monde, se mettant à la portée de ceux avec lesquels il s’entretient. Il est désintéressé : il recherche en tout l’idéal du bien, non son propre avantage. Le magnanime refuse de s’attribuer des défauts inexistants, car il connaît sa valeur réelle : il sait qu’il est capable de grandes choses ; mais il sait aussi qu’il doit tout à Dieu, il n’accepte que pour Dieu l’honneur que les autres rendent à son mérite. On l’aura compris, il est en même temps un humble.
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