Le Général Didier Tauzin, candidat à la présidence de la République s’est exprimé début décembre dans le contexte de la campagne d’affichage anti VIH qui a fait scandale.
Le Général Tauzin, dans une tribune intitulée “Protéger la famille c’est protéger nos libertés”, a eu le courage d’affirmer une vérité non dite : la communauté gay n’existe pas. Les homosexuels sont des citoyens comme les autres. Posant cette évidence, le candidat à la présidence de la République a souhaité remettre le débat sur le sida dans une lumière plus vaste. Plus que les comportements homosexuels, c’est le libertinage qui est le principal vecteur de propagation du virus.
Enfin, prenant de la hauteur, il a voulu situer le débat sur sida comme sur la question homosexuelle et au-delà sur la loi Taubira, dans une politique familiale plus large, dans laquelle la famille est vue comme fondement de la société.
Extraits
Contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, la « communauté gay » n’existe pas. Elle n’a jamais existé. Les homosexuels ne constituent pas une communauté homogène. Ils sont d’abord des Français comme les autres dont la plupart sont de vrais patriotes et leurs voix ne sont le monopole d’aucun parti politique. En les réduisant à leur sexualité, comme s’ils n’étaient pas avant tout des hommes, cette campagne de prévention obscène qu’a encouragée le gouvernement les a naturellement choqués comme elle a choqué la plupart des Français. Je les comprends.
L’État protège tous les Français, il protège également les homosexuels, non pas en tant que tels, mais en tant que citoyens français. Chacun de mes compatriotes a le droit d’être protégé, de vivre et de s’épanouir sur le territoire national. Au contraire de l’Arabie Saoudite et du Qatar, la France n’est pas un pays qui discrimine les homosexuels. Ils ne sont ni au-dessus des lois ni au-dessous. Ainsi, toute agression physique commise sur un homosexuel doit être sévèrement sanctionnée, au même titre qu’une agression contre n’importe quel citoyen français.
Le puritanisme appartient au passé et, quoi que la morale le réprouve, le libertinage n’est pas un crime puni par la loi. Cependant, force est de constater que le libertinage est devenu la cause première de la propagation du virus HIV. C’est un fait. Il n’y a rien de rétrograde à dire cela. Aussi, le fait que l’Etat soutienne une campagne reconnaissant le libertinage comme une pratique normale est de nature criminelle. Dans le cadre de mon mandat présidentiel, le Ministère de la santé aura parmi ses missions de prévenir les comportements à risques en encourageant sans fausse pudeur les Français à la prudence et à la fidélité, par respect pour la vie du conjoint ou du partenaire. L’orientation sexuelle des Français demeurera du domaine du privé.
Il me reste à revenir sur ce qui est prioritaire : la famille. Voilà le point cardinal de ma vision politique. La famille, c’est la cellule fondamentale de la société, c’est l’avenir de notre nation. Soudée, la famille est une force. Divisée, elle perd tout son sens et génère de la souffrance. Pour protéger le mariage et réduire les trop nombreux divorces, une allocation familiale unique, universelle, non imposable et non plafonnée sera mise en place. Elle incitera les familles à rester unies même dans les moments difficiles, au nom du droit de l’enfant au bonheur et à bénéficier d’une bonne éducation.
Je m’engage en outre solennellement à ce que le droit de l’enfant à l’éducation et à l’enseignement, à avoir une famille constituée d’un père et d’une mère, qu’il soit biologique ou adoptif, soit respecté.