Lu sur l’observatoire de la christianophobie:
Un tableau a été volé et des dégradations constatées, y compris une tentative d’incendie, dans la chapelle Saint-Valery dite des Marins… Les méfaits ont été commis dans la nuit du 8 au 9 juin. Le culte y est toujours – mais occasionnellement me semble-t-il – célébré.
« Nous sommes aussi bien dépités qu’en colère. Nous nous donnons du mal, en tant que bénévoles. C’est facile pour des vandales d’aller ensuite tout détruire. » Patrick Cambray, membre de l’association de Sauvegarde de la Chapelle de Saint-Valery-sur-Somme dite des marins, est consterné. La chapelle a subi un vol et des dégradations. Une plainte a été déposée ce lundi 11 juin, auprès de la Brigade territoriale autonome (BTA) de gendarmerie de Saint-Valery-sur-Somme. « Nous pensons que la chapelle a été visitée dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 juin, explique Patrick Cambray, administrateur du site […]. Pendant la belle saison, nous laissons la porte de l’entrée principale, en bois, ouverte. Elle est protégée par une grille. Celle-ci a été forcée. À l’intérieur, un cadre a été brisé : des bouts de verre ont d’ailleurs été retrouvés sur le gazon, à l’extérieur ! Un tableau (datant de 1880, au point de croix) a été dérobé. Il avait été réalisé par la grand-mère d’une de nos membres, à l’occasion de l’inauguration de la reconstruction de la chapelle, en 1880. Il n’a pas une grande valeur marchande – peut-être quelques euros sur une brocante – mais une très grande valeur sentimentale et patrimoniale. Un brûle cierge a eu les pics tordus ; des cierges ont été jetés dans l’édifice. Le Christ, en laiton sur l’autel, a été tordu. Un feu a été allumé dans la maquette de la chapelle à l’aide de cierges. Ce qui aurait pu provoquer un incendie du bâtiment. » C’est un passant qui a donné l’alerte, samedi [9 juin], vers 6 h 45. « Il s’est étonné de voir la grille ouverte, poursuit-il. Il a prévenu un membre de l’association. » Depuis, la porte a été fermée : « Nous allons voir quelles mesures nous allons prendre ; nous allons nous réunir avec les autres membres pour en discuter. »
De son côté, la gendarmerie de la Somme a lancé, lundi 11 juin, un appel à témoins. Contact : 03 22 60 12 17.
Source : Courrier Picard, 12 juin