La catastrophe éducative

La catastrophe éducative

de René Crignola dans les 4 vérités:

La seule réforme de l’école qui vaille pour sauver la France, qui s’enlise dans la médiocrité en matière d’enseignement, est de s’attaquer à la racine du mal. Pourquoi cet échec avec une fonction publique pléthorique qui absorbe la plus grosse part du budget de l’État ? Pourquoi fait-on moins bien que tous nos voisins ? Pense-t-on que cela fonctionnerait mieux avec encore plus d’argent ? Plus de personnel ?

Les solutions à ces problèmes majeurs ne sont pas là. La seule vraie question est celle-ci : ceux qui enseignent actuellement ont-ils été formés pour transmettre leur savoir à des élèves, dont certains ne parlent pas le français ?

À ce problème, une seule bonne réponse : celle que fit Jules Ferry pour intégrer dans un même système des provinces qui ne constituaient pas encore la France hexagonale. Les instituteurs de ce temps étaient mus par une vocation – et non, comme beaucoup actuellement, faute d’avoir trouvé un autre métier ailleurs.

Ayant commencé ma vie professionnelle comme instituteur, mon très grand âge m’a permis de suivre, à travers mes enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, cette « dégringolade » de notre enseignement. Pourquoi ? Parce que les « instituteurs » ne sont pas devenus « professeurs » pour des raisons pédagogiques et avoir été mieux formés, mais simplement pour qu’on puisse aligner leur statut, et donc leur salaire, sur celui des fonctionnaires de leur niveau.

Il faut créer dans les villes ou quartiers très cosmopolites, en amont des cours préparatoires, des classes à effectifs réduits uniquement dévolues à l’acquisition de la langue française, comme le préconise le nouveau ministre de l’Éducation nationale. En commençant par la discipline dont la première étape serait, comme il le propose, le rétablissement de l’uniforme-tablier pour tous. Bien entendu, il faut aussi – mais lui n’en parle pas – exclure tout ce qui est politique, qui n’a pas sa place à l’école, et y inclure l’instruction civique et le sentiment d’appartenance à la même nation.

Comme l’on sait, les écoles privées chrétiennes ont la cote, au point que, dans le Midi particulièrement, nombre de familles musulmanes y inscrivent leurs enfants – ce qui ne pose aucun problème à personne et les conduit vers la réussite. Une statistique sur leur nombre serait la bienvenue, comme sur les résultats obtenus par ces enfants ! Je suis sûr qu’elle prouverait qu’elles pourraient servir d’exemple aux classes de notre enseignement public.

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