En écho à l’encyclique du Pape François publiée en 2015, les évêques du pays d’Afrique de l’Est ont déjà planté quelques 5 000 arbres au centre du Kenya.
Planter un million d’arbres au Kenya. C’est le projet lancé par l’archidiocèse de Nairobi, à l’initiative du cardinal John Njue et de l’évêque auxiliaire de Nairobi, Mgr David Kamau Ng’ang’a. Cinq mille arbres indigènes ont déjà été plantés dans différentes écoles catholiques du comté de Kiambu, au centre du pays.
Face aux dérèglements climatiques, Mgr Kamau appelle à «prendre soin de l’environnement. Faisons en sorte de créer une différence là où nous sommes en plantant des arbres, en conservant les zones de captage d’eau, en rendant notre environnement propre et vert à nouveau pour les générations futures», a-t-il lancé le 12 mai dernier à Limuru, à une trentaine de kilomètres de la capitale kényane, Nairobi, selon l’Association des membres des conférences épiscopales d’Afrique de l’Est (AMECEA).
Encourager la préservation de l’environnement
Une réponse concrète à l’appel lancé par le Pape François dans sa lettre encyclique «Laudato Si’». Dans ce document daté du 24 mai 2015, le Saint-Père nous invite à prendre soin de la Terre. «L’éducation à la responsabilité environnementale peut encourager divers comportements qui ont une incidence directe et importante sur la préservation de l’environnement», écrit François. Et parmi ces comportements, planter des arbres «fait partie d’une créativité généreuse et digne, qui révèle le meilleur de l’être humain».
“ Si l’exploitation d’une forêt fait augmenter la production, personne ne mesure dans ce calcul la perte qu’implique la désertification du territoire, le dommage causé à la biodiversité ou l’augmentation de la pollution ”
Une forêt Laudato Si’ en Angola
Autre initiative répondant à la préoccupation du Pape François, celle des évêques de la Conférence épiscopale d’Angola et Sao Tomé (CEAST). Ils ont créé en mars dernier une forêt «Laudato Si’», de 400 arbres à Moçamedes, dans le sud-ouest du pays, selon l’agence de presse angolaise Angop.
A l’occasion de la session plénière des évêques du pays, du 6 au 14 mars, l’archevêque de Lubango, Mgr Gabriel Mbiling, avait précisé que la terre devait être protégée pour éviter une crise écologique qui aurait des conséquences dramatiques sur l’activité de l’être humain.
Source: Vatican News