On se souvient de la déclaration d’Alain Juppé il y a quelques années au sujet de Benoît XVI, “ce pape commence à poser un vrai problème”. Eh oui tout le pontificat de Benoît XVI fut une défense de la cohérence et de la vérité. On comprend que cela gêne un homme politique aux vestes réversibles. (voir ici l’analyse de son évolution sur les thèmes pro-vie).
Mais voilà, si parfois le pape François semble “novateur”, sur les questions que défend Sens Commun, on en est sûr, il n’y a pas une feuille de papier à cigarette entre lui et son prédécesseur. Alors évidemment, Sens Commun, Benoît XVI, même combat. Mais, comme l’actuel souverain pontife a le vent en poupe auprès des milieux progressistes qui ne retiennent de lui que ce qu’ils peuvent instrumentaliser, il était difficile au candidat battu de s’en prendre à l’idole des médias.
Aussi, fidèle à sa ligne, celle de la mouvance qui n’a pas réussi à le faire élire, Alain Juppé déclare tout net :
“Je ne soutiendrai pas un gouvernement dont la ligne serait dictée par Sens commun. C’est simple, je serai dans l’opposition.”