Le pape François vient d’accorder une nouvelle interview à un journal, mais pour la première fois de la presse allemande. à paraître ce 9 mars 2017 dans l’hebdomadaire allemand Die Zeit.
« Je suis un pécheur, je peux me tromper » dit le pape, refusant le culte papal qui, rappelons-le n’a rien à voir avec l’infaillibilité.
A propos des images le représentant dans les rues de Rome en superman, il s’est senti offensé.
« Je connais aussi des passages à vide », mais il souligne que les crises sont aussi une occasion de grandir : « Une foi qui ne connaît pas de crise (…) demeure infantile. »
Le pape se dit notamment préoccupé par la montée des populismes dans les démocraties occidentales : « Le populisme est mauvais et il finit mal, comme le siècle dernier l’a montré. » Il ajoute : « Le populisme, cela signifie utiliser le peuple », « il a toujours besoin d’un messie et de la justification de devoir préserver l’identité du peuple ».
Enfin, le pape évoque, dans cette interview, le célibat sacerdotal, il répond à des questions sur l’ordination d’hommes mariés, sur l’hostilité contre sa personne, et sur l’invitation à se rendre en Allemagne à l’occasion de l’Année Luther.