Inde – Le carême, époque favorable pour aider les chrétiens en Orissa

Inde – Le carême, époque favorable pour aider les chrétiens en Orissa

« Les chrétiens dans différentes parties de l’Inde et en particulier au sein du district de Kandhamal, en Orissa, ont besoin constamment de prière et du soutien de tous, plus spécialement au cours du temps du carême ». C’est ce que déclare Mgr John Barwa, archevêque de Cuttack-Bhubaneswar, capitale de l’Etat de l’Orissa, dans le centre est de l’Inde.
« En carême – rappelle l’archevêque – l’Eglise catholique vit une période de renouvellement spirituel, un temps pour se préparer à célébrer la résurrection du Christ. Le carême est un temps durant lequel les chrétiens observent une période de jeûne, de repentir, de modération et de discipline spirituelle. Le but est d’approcher le cœur de Jésus et de réfléchir sur Sa souffrance et Son sacrifice, sur Sa vie, Sa mort et Sa résurrection ».
Au cours de ce temps fort, Mgr Barwa rappelle « l’agonie, la souffrance, la douleur et les traumatismes psychologiques qui touchent encore le peuple chrétien au sein du district de Kandhamal, neuf ans après la violence de masse à l’encontre des chrétiens ». Le district fut l’épicentre de la vague de persécutions qui, en 2008, frappa la communauté chrétienne locale, faisant une centaine de morts et plus de 50.000 évacués.
Les chrétiens en Orissa prient selon les intentions du Pape François, en particulier pour les chrétiens qui souffrent, « afin qu’ils soient toujours supportés par les prières et par l’aide matérielle de toute l’Eglise ». « La prière constante peut me donner une grande force pour aller de l’avant dans ma vie » déclare Kanaka Rekha Nayak, une veuve dont le mari a été brûlé vif au moment des violences.
« Que le carême soit pour tout chrétien une expérience renouvelée de l’amour de Dieu qui nous est donné dans le Christ, amour que nous sommes appelés chaque jour à notre tour à restituer à notre prochain, surtout à ceux qui souffrent le plus et se trouvent dans le besoin. C’est seulement de cette manière que nous pourrons participer pleinement à la joie de Pâques » conclut Mgr Barwa.

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