Par Dans la nuit du 11 au 12 avril 1997, vers 23h45, un violent incendie se déclare dans la chapelle baroque Guarini, située dans la cathédrale de Turin, et précieux écrin du Saint Suaire. Immédiatement, la coupole en bois est détruite. Et rapidement, les bâtiments voisins sont gagnés par les flammes, notamment la cathédrale Saint Jean-Baptiste elle-même, ainsi que l’ancien palais royal. Plusieurs dizaines de tableaux de grande valeur sont détruits.
Les pompiers déploient toute leur énergie jusqu’au petit matin pour tenter de calmer l’incendie. Enfin, à l’aube, s’éteignent les dernières flammes.
Grâce à la bienheureuse Providence, le Saint Suaire ne se trouvait pas dans la chapelle en travaux mais était alors conservé dans un solide reliquaire en cristal, derrière le maître-autel de la cathédrale. La menace est que la coupole endommagée s’effondre sur la châsse, ou bien que l’eau des lances des pompiers ronge le verre. C’est sans compter la bravoure de l’un des pompiers, Mario Trematore, qui, au risque de sa vie, pénètre dans la cathédrale rougeoyante et, à coups de masse, brise le reliquaire et court mettre à l’abri le linceul dans le palais épiscopal. Quelques instants après, la coupole s’effondre.
Pas une seule trace de l’incendie n’est visible sur la relique divine.
