Homélie du cardinal Vingt-Trois, ne pas prendre les électeurs pour des imbéciles

Homélie du cardinal Vingt-Trois, ne pas prendre les électeurs pour des imbéciles

Le cardinal André Vingt-Trois présidait mardi soir, à Paris, la messe annuelle des parlementaires et des politiques. Il s’est voulu à la fois offensif et serein. Pour l’archevêque, la politique se trouve entre deux eaux. Une défiance qui la tire vers le bas et une exigence d’espérance qui doit tirer vers le haut.

 

Extraits

Pour l’archevêque de Paris,  «La tutelle médiatique» stériliserait,  la qualité du débat politique.

 «Les électeurs n’acceptent plus l’écart entre l’apparence et les convictions» et ils nourrissent «une réaction de rejet des discours politiques».

Le «courage de la vérité» est le seul moyen, pour l’homme d’Église, d’«échapper à la démagogie».

«Ce serait mépriser la raison des électeurs que croire qu’ils se déterminent principalement sur des critères de publicité médiatique ou en fonction de leurs seuls intérêts particuliers, lance l’archevêque. Ce serait mépriser les électeurs que de les juger inaccessibles aux intérêts généraux du pays et incapables de comprendre et d’accepter les réformes nécessaires.»

 

Enfin le cardinal ouvre une proposition que l’on imagine dans la droite ligne de la lettre adressée aux Français à l’occasion des élections par la CEF et qui consiste à utiliser l’opportunité de cette «période électorale intensive» pour développer, chez les Français «le sens du bien commun et de l’intérêt général», selon Jean-Marie Guénois du Figaro

 

 

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