Le 25 mars dernier, c’était la Journée internationale de l’enfant à naître, que saint Jean-Paul II a instituée pour toute l’Église, afin que cette journée corresponde à la fête de l’Annonciation. C’est bien sûr aux enfants qui n’ont pas pu naître parce qu’ils ont été avortés que nous pensons plus particulièrement.
Nous associons dans nos prières une figure exceptionnelle : celle de Tong Phouc Phuc, un catholique vietnamien employé dans le bâtiment, aujourd’hui âgé de plus de 60 ans, à l’origine d’une initiative extraordinaire.
Il se rendit un jour à l’hôpital où son épouse venait d’accoucher de leur premier et seul enfant. En sortant, il découvrit le fœtus d’un enfant abandonné au pied d’un arbre. Il l’emporta chez lui et l’inhuma dans une minuscule tombe. Il revint presque chaque soir à l’hôpital pour enlever les fœtus qui y avaient été mis à la décharge… Et il les inhuma tous dans l’arrière-cour de sa maison. Et quand la place n’y suffit plus, il acheta un terrain sur le flanc d’une colline où sont désormais inhumés avec respect plus de 11 000 enfants avortés, dans de minuscules tombes de 40 cm2, ornée d’une croix et d’un prénom chrétien. Tong Phouc Phuc a également fondé un orphelinat où il accueille les enfants dont les mamans ont mené, à sa prière, leur grossesse à terme. Il a financé cet orphelinat en se lançant dans l’élevage de poulets et de cochons dont la vente permet de subvenir aux besoins de ces centaines d’enfants qui y ont été recueillis.