Emmanuel Macron, qui ne tient pas à reproduire les erreurs de François Hollande sur la dénaturation du mariage, a décidé de ne pas mépriser son opposition. Il lance ainsi une série de « dîners de travail » dans le cadre de la révision des lois de bioéthique.
Un premier dîner, mardi 13 février sera consacré à la fin de vie. Les deux suivants auront pour thème l’intelligence artificielle et la PMA/GPA.
Les représentants des différentes religions comptent parmi les invités du dîner de mardi. Au même titre que les spécialistes de la fin de vie, le chef de l’État a souhaité la présence de
- l’archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit, par ailleurs médecin
- François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France,
- président du Conseil Français du culte musulman, (CFCM) Ahmet Ogras
- grand rabbin Haïm Korsia.
Outre le ministre de la santé Agnès Buzyn, ce premier dîner réunira
- des membres du Conseil Consultatif National d’Éthique (CCNE),
- son président Jean-François Delfraissy,
- la théologienne protestante Marion Muller-Colard
- Régis Aubry, chef de service de soins palliatifs du CHU de Besançon.
On trouve aussi les défenseurs de l’euthanasie pour tous :
- Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité
- Jean-Louis Touraine, auteur d’une proposition de loi entendant légaliser l’euthanasie et le suicide assisté.
Parmi les défenseurs des soins palliatifs, on trouve
- le professeur Vincent Morel (responsable du plan triennal de développement des soins palliatifs)
- le sociologue Tanguy Châtel, l’un des responsables de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP).