Il vient de publier une longue lettre pastorale sur le rappel de la nécessaire cohérence entre l’affirmation de la foi dans l’espace public et le respect de son enseignement: pour Mgr Salvatore Joseph Cordileone, archevêque de San Francisco, il n’est pas question d’admettre que des hommes politiques puissent accéder à la communion alors qu’ils refusent ses positions contre l’avortement. Il aborde aussi la question de l’excommunication, moyen ultime pour ramener des catholiques qui errent à la foi.
La lettre pastorale sera lue, commentée et fera certainement date dans la mesure où elle constitue une prise de position nette et argumentée d’un pasteur américain. Elle démontre aussi que sur la question de la vie, l’épiscopat catholique des États-Unis n’entend pas être déstabilisé par une nouvelle administration présidentielle visiblement hostile à l’enseignement de l’Église sur les questions bioéthiques.
La lettre peut être téléchargée sur ce lien.
Extraits de la lettre de Mgr Cordileone:
Dans le cas des personnalités publiques qui se disent catholiques et promeuvent l’avortement … c’est une question de rejet persistant, obstiné et public de l’enseignement catholique.
Affirmer publiquement la foi catholique tout en rejetant publiquement l’un de ses enseignements les plus fondamentaux est tout simplement malhonnête. Répondre à cet appel perpétuel à la conversion est la seule façon de vivre la foi catholique avec intégrité.