Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio et membre du groupe de travail des évêques de France sur la bioéthique.
Les évêques de France appellent à une véritable prise conscience sur le risque de l’euthanasie. Réunis à Lourdes où il tiennent leurs assemblée plénière de printemps, les 118 évêques de France ont signé ce jeudi une déclaration intitulée : «Fin de vie : oui à l’urgence de la fraternité !» dans laquelle ils invitent à développer les soins des plus vulnérables et mettent en garde contre toute instrumentalisation de la liberté des patients.
Les évêques français demandent que les véritables questions soient posées et que des solutions soient mises en place pour accompagner les personnes en respectant leur dignité. Dans leur texte, qui est à remettre dans le contexte de la révision des lois de bioéthiques ils s’interrogent sur les choix d’une société qui conforterait l’individualisme au lieu de développer les liens de solidarité.
Pour en parler, nous avons interrogé Mgr Olivier de Germay, l’évêque d’Ajaccio. Il est membre du groupe de travail “Église et bioéthique” au sein de la Conférence des évêques de France.