Prendre soin des migrants mineurs, « à la merci d’aberrants fléaux » : c’est l’exhortation du Pape François dans son message cette année pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié sur le thème « migrants mineurs, vulnérables et sans voix ». Les enfants migrants, souligne-t-il « sont trois fois sans défense parce qu’ils sont mineurs, parce qu’ils sont étrangers et parce qu’ils sont (…) forcés de vivre loin de leur terre natale et séparés de leurs familles ». Le Saint-Père appelle ainsi les pays d’accueil à les protéger, à les intégrer et à les défendre. Il souligne la nécessité de trouver des solutions durables en luttant contre « les multiples formes d’esclavage dont sont victimes les mineurs » en adoptant des « procédures nationales adéquates et des plans de coopération » entre pays d’origine et pays d’accueil mais aussi en affrontant « les causes qui provoquent les migrations ».
Ce message entend donc attirer l’attention sur une réalité dramatique mais le Pape souhaite aussi interpeller les consciences, toucher le cœur des hommes : c’est ce qu’explique à Hélène Destombes le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement qui a répondu ce jeudi 13 octobre aux questions des journalistes juste après la publication de ce message. Il souligne tout d’abord le rôle de sensibilisation de l’Église
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