Jeune carmélite, née près de Bourges et morte en 1906 à l’âge de 26 ans, après une longue agonie, Élisabeth Catez a fait l’expérience fulgurante de la vie trinitaire. Ses biographes la décrivent comme une enfant au tempérament vif, puis comme une jeune fille au caractère sensible, fascinée par le silence de la prière. Premier prix de piano, elle a découvert son amour pour Jésus à l’occasion de sa première communion. Poussée par sa soif d’infini, cette grande contemplative a choisi la vie cachée du carmel à Dijon, pour être comme elle disait «la louange de Dieu».
Depuis son couvent, elle écrivit de nombreuses lettres à sa famille et ses amis, gardant le souci du monde et de l’Église. «Même au milieu du monde, écrivait-elle, on peut écouter Dieu dans le silence d’un cœur qui ne veut être qu’à Lui.»Sa prière de louange et d’offrande au Dieu Trinité a été traduite en une trentaine de langues. Auteur de quatre traités spirituels et de 125 poésies, souvent comparée à sa contemporaine Thérèse de Lisieux, Elisabeth de la Trinité a été béatifiée par Jean-Paul II en 1984.
Source Radio Vatican
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