Dans une lettre “circulaire” Citizengo publie une petite recension des rappels de certains évêques et du pape à la liberté de choix en conscience.
Sur le site internet de la CEF, le Président de la Conférence des évêques de France, Monseigneur Pontier, a déclaré ceci :
« Le rôle de l’Église est de ne pas prendre parti pour l’un ou pour l’autre candidat ».
C’est que depuis le dimanche du premier tour, de nombreuses personnalités s’étaient inquiétées du « silence des évêques »…
Ironie du sort, les mêmes s’inquiètent aussi quand les évêques s’expriment ou se prononcent pour la défense de la vie ou de la famille naturelle. Il y eut certes, quelques évêques (dont je tairai les noms, par charité) pour outrepasser leur rôle en s’immisçant dans la conscience des fidèles, et dire pour qui il ne fallait pas voter. Mais ils furent rares. Une poignée. A peine un quarteron. Car de manière générale, l’immense majorité des prélats est restée à sa place : celle de l’annonce de Dieu plutôt que de César.
Le rôle de l’Eglise est d’éclairer les consciences et c’est ce qu’a rappelé Monseigneur Pontier :
« Ces reproches viennent de tous côtés, des soutiens des deux candidats en lice pour le deuxième tour qui aimeraient que l’on choisisse leur candidat. Il y a aussi les partisans de l’abstention ou du vote blanc qui voudraient que l’on soutienne ce choix. Je comprends que l’on puisse être désorienté face à la tournure qu’ont pu prendre les débats. Il faut reconnaître qu’il est difficile de se forger une opinion dans ce climat hystérisé. Mais qu’est-il plus facile : dire de voter pour tel ou tel ou inviter à la réflexion et au discernement ? Dans cette ambiance, il me semble que le rôle de l’Église est, plus que jamais, de ne pas prendre parti pour l’un ou l’autre candidat mais de rappeler à chaque électeur ce que notre foi nous invite à prendre en compte. »
Déjà le 30 avril, le pape François avait déçu les tenants de la laïcité à géométrie variable.
Dans l’avion qui le ramenait d’Egypte, alors que les journalistes présents lui demandaient pour qui devait voter les catholiques français, le Saint-Père avait refusé de choisir.
Alors naturellement, les « belles âmes » se sont émues. Le pape François qui était « gentil » serait-il devenu « méchant » ?
La vérité, c’est que le pape est catholique ! C’est sans doute un scoop pour certains (à commencer par ceux qui ne le sont pas), mais sauf cas graves ou extrêmes, il n’est pas du rôle de l’Eglise de se prononcer en matière électorale.
Autrement dit, ce que disent le pape et Monseigneur Pontier ne peut étonner que ceux qui ne connaissent pas l’Eglise…
Parmi les évêques qui se sont exprimés (sans donner de consigne de vote particulière), on trouve Monseigneur Ravel, archevêque de Strasbourg et Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Tous deux y évoquent les bases d’un discernement ainsi que les points non négociables que le cardinal Ratzinger avait déterminés à la demande de Saint Jean-Paul II.
Pour vous déterminer vous-même en conscience, je vous invite à lire l’interview de Mgr Ravel dans « Famille chrétienne » (voir ci-dessous) et à écouter la vidéo de Mgr Rey en cliquant sur l’image.
Amitiés et bon discernement,
Stéphane Duté et toute l’équipe de CitizenGO
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Lire l’interview de Monseigneur Pontier
Lire l’interview de Monseigneur Ravel
Ecouter l’interview de Monseigneur Rey