Décidément, ce voyage pontifical en Egypte aura crispé bien des personnes. Après des orthodoxes qui accusent le patriarche Tawadros II de s’être soumis au pape de Rome, les tensions au sein de l’université Al-Azhar, c’est au tour du gouvernement d’être en proie aux divisions, suite aux déclarations farouchement anti-chrétiennes d’un sous-secrétaire d’État au ministère chargé des dotations religieuses. Condamné très vite par son ministre, le prédicateur n’en a pas moins repris les griefs essentiels des musulmans à l’encontre des chrétiens trinitaires : la remise en cause du Dieu unique.