Les récentes révélations consécutives aux différents scandales dans l’Église produisent un malaise certain. Ce malaise est d’autant plus grave qu’il tend à éclipser les origines et la finalité de l’Église. Bien que sainte, elle reste composée de pécheurs. À certains moments de son histoire, c’est davantage l’aspect humain que divin qui ressort.
Mais, par-delà les apparences, c’est à ce vase fragile que le Christ a promis les paroles de Vie éternelle. Ses promesses ne sont pas de simples garanties humaines, mais l’assurance que l’Église est de Dieu. Elle n’est pas simplement un organisme sociologique, fût-il éminent, mais l’instrument du Salut.
L’histoire devrait nous rassurer. À bien des époques, son avenir semblait compromis, souvent en en raison de la corruption significative de ses membres. Et pourtant… C’est cette Église qui se relève pour mieux communiquer ce qui lui est cher : le Christ et la vie éternelle. Elle surmonte les épreuves pour continuer son chemin parmi les hommes.
Dans ces moments troubles, le risque est de perdre toute perspective surnaturelle pour s’enfermer dans l’aigreur et la déception. C’est bien cela qu’il faut éviter. La pente est hélas facile, même chez ceux qui peuvent être fervents. Cela peut entraîner des confusions, voire des ruptures.
Enfin, la gravité de la crise ne devrait pas nous inquiéter. L’Église est la seule institution qui a la capacité à surmonter les crises, si rudes soient-elles. C’est peut-être cela qui constitue l’une des preuves de sa divinité. Il faut donc prier et… raison garder !
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Edito #98 – Garder espoir dans la crise
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