La liturgie, les commandements de l’Eglise, les rites, les habitudes catholiques, pour nombre de fidèles, le sens des actes quotidiens de la foi sont un ensemble mécanique incompris, voire, plus souvent, affublé d’une explication relativement éloignée du sens réel qu’il porte. Cela conduit à un relativisme et une négligence dans la pratique des gestes « catholiques ». Pourtant, incarnation oblige, tous nos actes religieux sont la prolongation d’une théologie particulièrement porteuse de sens et de notre vie religieuse intime. La cohérence de nos gestes et pratiques tient dans la rencontre entre le sens théologique et notre vie spirituelle. Un geste sans fondement théologique n’a rien de religieux, pas plus qu’un geste dont l’auteur se désolidarise de la portée. Les actes religieux catholiques ne sont pas magiques et donc ne sont pas formalistes. Ils demandent une grande cohérence entre le sens théologique et l’adhésion de l’acteur au sens théologique. Cette cohérence, au fond, est une forme de continuité de l’un à l’autre. Je pose un acte religieux dont la forme visible représente un sens théologique précis auquel j’adhère. De ce point de vue, nous ne pouvons être indifférents, relativistes ou extérieurs aux gestes que l’Eglise, dans sa sagesse, nous propose, au risque de poser des actes contraires à notre foi. Il en va ainsi de la liturgie, des jeûnes, des actes de piété ou même de morale. Loin d’une religion pour demeurés, la foi catholique exige d’acquérir non une science, mais la sagesse et donc de se former, de comprendre ce que nous faisons. De l’ignorance à la superstition il n’y a, en matière de religion, qu’un faible pas que nous franchissons peut-être plus souvent qu’il n’y parait
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