Le bras droit du pape met en lumière le rôle unique de la diplomatie vaticane, qui agit discrètement aux quatre coins du monde pour la paix. Entretien exclusif.
Homme discret, travailleur infatigable, diplomate de haute volée, le cardinal Pietro Parolin ne s’exprime que très rarement dans les médias. « Légat » du pape François à Lourdes, le 11 février, pour la célébration de la Journée mondiale du malade, il a accepté de prendre la parole dans les colonnes de Famille Chrétienne, alors que la voix singulière de la diplomatie vaticane semble toujours plus présente et nécessaire dans un contexte international incertain et en pleine mutation. Celui qu’on nomme aussi le « Premier ministre » du Vatican rentrait tout juste d’une longue tournée en Afrique.