Dimanche 28 mai, les associations qui accompagnent les nombreuses mères et/ou futures mères en détresse en France vont bénéficier de la générosité de nombreux donateurs. Date symbolique, la quête pour la mère et l’enfant se déroule chaque année durant le week-end de la Fête des mères, pour rappeler à celles qui se sentent oubliées qu’elles ne sont pas seules.
La quête pour la mère et l’enfant existe depuis 1950. Les dons obtenus sont en progression constante, preuve d’un intérêt croissant pour la cause de ces femmes en difficulté. En 2015, 187.176€ ont ainsi été récoltés, contre 190.547€ en 2016.
Grâce à cette récolte, les associations bénéficiaires peuvent agir auprès des mères et/ou futures mères en difficulté. Chacune a une vocation bien précise, au niveau national ou bien local.
Pour la récolte 2017, elles seront une vingtaine à recevoir ces dons et à continuer ainsi d’oeuvrer. Elles en sont extrêmement reconnaissantes, car elles en voient les fruits au quotidien : des femmes qui se reconstruisent et des enfants qui trouvent un véritable épanouissement dans un foyer. Aussi, ces associations gagnent en visibilité et en notoriété, et elles peuvent continuer d’oeuvrer pour la mère et l’enfant. Cette quête fait office de thermomètre. Elle récolte les impressions de la population, leur réaction favorable, hostile ou indifférente. Sous les porches des églises ou sur les marchés et autres lieux publics, l’objectif est d’aller à la rencontre, de nouer de véritables contacts avec un public qui n’est pas forcément sensibilisé aux difficultés des mères en détresse, de l’informer que des associations existent. La quête publique permet de donner un aspect concret à la culture de vie et d’apporter une aide réelle.
C’est un véritable service de proximité. La récente réforme administrative de la quête pour la mère et l’enfant en 2016 lui a permis de se professionnaliser. Actuellement, près d’une quarantaine de fédérations quêtent chaque année. L’objectif est de les doubler d’ici quelques années.