France Info qu’on ne peut soupçonner de dispenser un discours anti islamique primaire, donne la parole à des civils ayant vécu à Mossoul sous le joug du prétendu Etat islamique.
[Les jihadistes] nous ont privés de tout. La vie était terrible. Seulement se lever, prier, et c’est tout.
“Même si c’est une tente, on est mieux que cheznous, explique-t-il. On n’entend plus les avions, les bombardements, les obus, les enfants qui crient, qui ont peur et qui pleurent. On était inquiets, on sentait la mort partout.”
“J’ai préparé un abri dans la maison avec un peu de blé seulement pour faire du pain et quelques kilos de riz, raconte au Guardian (en anglais) Amina, 45 ans, restée à Mossoul “pour ne pas se faire tuer en essayant de fuir”. “La plupart des habitants n’ont pas d’argent parce que le gouvernement a arrêté de payer les employés il y a deux ans, et toutes nos économies sont épuisées.”
“Il y avait deux voitures devant nous, la route était parsemée de mines, explique cet ancien policier à France Inter. Celle de devant a explosé, avec des enfants et des femmes… Et nous, on a réussi à passer.”
Selon l’ONU, les jihadistes ont enlevé près de 8 000 familles, vraisemblablement pour les utiliser comme “boucliers humains”.
“Ils commencent à se servir de nous, les civils, comme protection, confirme Hassan. Les combattants [de l’Etat islamique] ont peur, ils sentent que la population peut se retourner. Du coup, ils deviennent paranoïaques… Les conditions de vie empirent chaque matin.”
Ces témoignages, comme tant d’autres, sont parfaitement conformes à ce que le Coran demande d’appliquer envers les chrétiens, comme envers tout infidèle.
Sur la question des femmes, l’université d’Al-Azhar est encore plus explicite, comme nous le rappelions ici.
Photo (AHMAD AL-RUBAYE / AFP)